[RP-lieu] Hostellerie "Le Chien Rouge"

Maison cossue, sise place aux Herbes, faisant hostellerie depuis plus de trois siècles. Un lieu central pour tout ce qui compte en ville de Tours. Les derniers commérages, les petites transactions , les pactes , les alliances et les plaisantes amourettes , font le quotidien . En sus on n'y sert un manger des plus ventru, quantité et qualité , que Rabelais et son Gargantua n'a pas boudé , pour le premier et aurait fait plaisir au second.

Le deux août 1589, il se trouvait attablé à une grande tablée dans la salle principale, avec moult compagnons de bataille. Lorsque les cloches de toutes les églises de Compiègne sonnèrent le glas.
Le silence se fit et les regards se croisèrent. , d'un seul homme la tablée se lève et retire sa coiffe et baisse les yeux ...
Tout les gens présents savent le dernier malheur qui afflige le royaume , l'agression du Roi de France.
La porte s'ouvre pour faire place à un homme qui annonce d'une voix morne.

-Le Roi est mort, vive le Roi , Henri IV !

le 2 août 1589 heure du déjeuner

Elle avait été mariée contre son gré afin de préserver la vie de ses parents protestants,  à un fervent Catholique, Chevalier de l'Ordre de Saint Esprit, proche de Charles 1er de Lorraine, Duc d'Aumale, dont elle taisait le nom.
La comtesse Marie Charlotte de Lyonne, était devenue veuve lors de la bataille de Senlis le 17 mai 1589.
Libérée du carcan du mariage, elle avait fait venir ses parents à Compiègne où ils partageaient une maison bourgeoise.
Ils avaient l'habitude de venir déjeuner à l'hostellerie du Chien Rouge.

Lorsqu'ils entrèrent la gérante vint à eux pour les placer à la table qu'elle leur avait réservée. Il y avait foule, nobles familles ou hommes de guerre.
Les cloches des églises alentours se mirent toutes à sonner laissant un grand silence s'installer.

La porte s'ouvrit et un homme annonça :

- Le Roi est mort. Vive le Roi, Vive Henri IV

La formule consacrée fut reprise puis de nouveau un grand silence tomba, elle regarda ses parents et leur murmura :

- Que Henri IV vive et nous permette de vivre en paix.

Alors que les gens d'armes vidèrent leur godet et prirent le chemin de la sortie. François-Louis se laissa retomber sur son tabouret et prêta l'oreille aux voix et murmures qui naissaient de la nouvelle. Son regard se porte tour à tour sur les tablées, relève des faciès et des doux minois. son oreille prend moult bribes de conversation , que son esprit se met en devoir de cataloguer et classer.

Chaque mot , même le plus anodin peut se révéler important. Parfois il s sont la trame d'une conversation plus intéressante. Tout homme de guerre qu'il soit , il n'en demeure pas doté d'un bel esprit.

Le déjeuner fut pris dans une humeur contenue mélangeant la tristesse et la joie, la tristesse pour la mort du Roi Henri III, la joie et l'espoir quant à l'accession au trône de Henri Roi de Navarre sous le nom de Henri IV.
Les nouvelles venant de Paris n'était pas bonnes. Les Parisiens ne se résignaient pas.
Elle murmura
- Mère, Père, pensez-vous que mon veuvage va faire oublier que j'ai été mariée à un ligueur ? J'espère que nous n'aurons pas à en souffrir.

Elle vit son père pâlir.
- Ma chère fille, allez-vous nous pardonner ce mariage arrangé ?

- Vous pardonner de quoi ? Peu de fille nobles se marient par amour il me semble. Mon époux n'a pas été un mauvais époux, j'étais sa seule famille je ne suis pas dans le besoin. Par contre, par mesure de précaution, j'évite de prendre son nom. Si je vous en voulais vous aurais-je fait venir près de moi ?  

Son père et sa mère se regardèrent échangeant un sourire de soulagement.
Le repas était simple. Il ne fallait pas en demander plus en temps de guerre.

florence est arrivée au beau pays de France, après avoir parcouru une grande partie de l'Italie, laissant derrière elle tout souvenirs
Une nouvelle vie pour une jeune femme que la famine a anéantie sa famille 
Grace aux bons soins de quelques personnes, Florence a pu partir loin de la misère.


Il semblait que se soit une auberge bien de France, il lui fallait se restaurer et reposer avant de reprendre la route 
Comment devait elle se présenter à l'aubergiste ? peut être  pouvait-on  la renseigner aussi.
Elle se rendit au bar ou elle demandait  

Bien le bonjour, serai il possible de me restaurer et avoir une chambre pour la nuit s'il vous plait .