[RP] Arrivée dans la capitale.

" Le malheur des uns fait le bonheur des autres " .C'est ce que pensait le Gouverneur du Languedoc en arrivant à Paris , ce n'était pas de gaité de coeur ni par plaisir qu'Henri 1er de Montmorency avait fait un si long chemin avec armes et bagages mais le semi exil que lui avait imposé l'ancien roi de France Henri III dans sa province, sans bien sur  le lui  signifié officiellement mais qui était un fait.
Lui qui avait  combattu auprés du Roi de Navarre les Ligueurs amis de l'Espagne et les huguenots de Condé se trouvait en disgrace car le roi se méfiait de lui.
Ce brave moine Clément  avait occis le monarque et c'était  le roi de Navarre qui était monté sur le trone.
Pas question de croire qu''il allait se mettre à genoux devant le Béarnais, il venait l'assurer de son  soutien et le féliciter mais ne lacherait pas une livre tournois de plus pour le trésor royal , le Languedoc était devenu son Languedoc.
Une province riche , placée sur la route de l'Italie à l'Espagne, des ouvertures sur la Méditerranée, une belle région et les damoiselles les plus belles d'Occident.
Le gouverneur du Languedoc était un homme puissant et original , il possédait une garde  personnelle de redoutables guerriers , des catholiques Albanais qui avaient fuit leur pays, qui ne le quittaient pas .

C'était 17 lourds chariots qui avaient quitté Pézenas et qui avaient remonté la vallée du Rhone pour atteindre Paris , ils transportaient meubles , vétements , vaisselles, armes tout le nécessaire pour un long séjour loin du beau chateau de la Grange des Près  qui vient d'être terminé .
Par sécurité  tout le cortège et la cour du Duc  résidera dans la propriété de Chantilly dont il est seigneur depuis le décés de son père Anne. 

Pendant le séjour il vaudra mieux ne pas quitter la cuirasse  car on ne sait pas qui peut vous poignarder.

Il faudra aussi que le nouveau Roi lui donne des troupes car la famille des Joyeuses  louchent sur Toulouse....

Mais bon nous organiserons des banquets , des bals , des fêtes généreusement,  mon cher Escande, il faut oublier un moment les champs de batailles et honorer les dames comme il se doit.


C'est ainsi  qu'Henri arrivait dans la capitale d'un pays déchiré.