Arrivée du Duc de Montmorency

Le nouveau Roi est le Bearnais , il tient sa légitimité du  Roi Henri III assassiné par un nommé Clément , un religieux à ce qu'on dit .
Les Ligueurs soutenus par l'Espagne sont dans le nord et à Paris en majorité  et c'est bien ce qui déplait fortement à Henri de Montmorency  car  justement  les Joyeuses  alliés des Espagnols  louchent sur Toulouse et le Languedoc. Alors il est temps d'aller soutenir Henri IV et obtenir le droit d'armer d'avantage les forteresses face à l'Espagne tout en surveillant les frontières du Nord.

Henri avec son lourd convois de charrettes et de carrosses va vers se dirige  vers ses terres , il est seigneur de Chantilly et c'est là qu'il s'installera  , Paris n'est pas loin , le Bearnais  non plus  ce sera un excellent lieu de résidence .
La garde albanaise et  quelques hommes du Languedoc assureront sa sécurité.

Depuis  1574  l'ancien roi m'avait tenu  à l'écart de la Cour , je n'en  étais point faché et il faut dire que mon refus de lui obeir et le soulévement armé de ma province avaient de quoi l'irriter , mais  c'est le passé .
Maintenant j'ai un superbe chateau  prés de Pezenas , une nouvelle épouse et des revenus qui feraient et font envie à plus d'un, tu vois mon cher Escande si je vais rejoindre le roi maintenant c'est plus pour  défendre ma province  que pour lui.
Battre les Ligueurs du Duc de Mayenne et briser les armes à la main l'alliance avec l'Espagne  c'est s'assurer qu'un Montmorency gouvernera  aprés moi le Languedoc. 

La chaleur accablante de cette fin d'été fatiguait tout le monde , bêtes et chevaux, seuls les orages permettaient de respirer un peu . Les routes en mauvais état  brisaient les reins , cette guerre entre catholiques et huguents  avait ruiné la France.
Sur qui je vais tomber auprès d'Henri, reverrai je la jolie soeur du Béarnais ?
Vivement que l'on arrive...
De temps à autres  Henri  enfourchait  un ceval et avec une petite escorte  devançait le cortège pour aller  "tater le pouls" des habitants , selon les lieux il passait de la tolérance la plus totale à l'hystérie fanatique.
Nous vivons une sale époque , pensait il